LE MANTEAU DROIT UN PEU AMPLE
C’est le manteau le plus transversal.
Droit ou légèrement ovoïde, croisé ou non, col tailleur (= Chesterfield) ou rabattu (= paletot), sous les fesses (= caban), au genou ou mi-mollet, ses propositions peuvent séduire un maximum de morphologie et d’envies. Je le préfère au classique manteau peignoir (ceinturé), difficilement flatteur pour la silhouette quand il est volumineux. Avec de la poitrine et des rondeurs, attention aux coupes cintrées, préférez une emmanchure raglan ou des épaules tombantes et misez sur une encolure arrondie minimaliste sachant qu’un col généreux conviendra mieux aux allures élancées.
Pour le garder longtemps, vérifiez les finitions (qualité de la doublure, des coutures, des boutons) et lisez l’étiquette de composition (au moins 70% de laine). Rien de mieux qu’un beau drap de laine 100% ou un mélange laine / cachemire / alpaga (+ une doublure coton – manches viscose pour que « ça glisse »). Plus il est dense et lourd, plus vous serez au chaud. Si vous n’êtes pas à l’aise avec son poids, optez pour un manteau fin dont vous adapterez le thermostat en glissant une doudoune fine dessous.
Côté coupe, visez la simplicité : boutons ton sur ton (ou sous patte), poches et coutures discrètes…
Côté couleur, à vous de voir si vous préférez rester basique avec des teintes qui se marient facilement (gris, camel, sapin, bordeaux, marine) ou si vous avez envie de réveiller votre garde-robe avec une couleur tonique (rouge, rose tendre, orange, rouille, fushia, bleu roi…) : une teinte qui change n’est pas forcément compliquée à interpréter, au contraire. Surtout si vos couleurs sont cohérentes. A vérifier devant votre penderie (j’ai déjà vu des garde-robes très classiques réveillée par un manteau avec du caractère).
Comptez aussi sur les intemporelles étoffes masculines (prince-de-galles, tweed, rayures, pied de poule, rayures tennis, chevrons) qui s’associent les yeux fermés. |