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Je peux (encore) la robe pull ?

Ringarde pour les unes, parfait « no brainer* » pour les autres, la robe-pull est la complice vestimentaire idéale de la sobriété énergétique.
(*vêtement sans prise de tête quand on veut s’habiller vite le matin)

Pourtant, ce vêtement n’a pas toujours bonne réputation.
Et pour cause… Tricotée dans une matière cheap, elle fait l’effet d’un pochon distendu (et ce n’est pas une ceinture qui rattrapera la misère). Trop ajustée, elle donne l’impression d’être habillée dans une chaussette qui aurait rétréci au lavage.

Quelle serait la robe pull parfaite ?

– une robe avec des manches (j’ai du mal à comprendre le concept de la maille sans bras, surtout, si en plus, elle a un col roulé).
– une coupe droite légèrement évasée pour donner du mouvement sans plomber l’allure
– une longueur au-dessus du genou ou maxi : l’entre-deux est parfois délicat
– une laine souple et dense ou très épaisse qui promet de ne pas se déformer au bout d’une journée : méfiez-vous de l’acrylique qui se prend pour du mohair. Quelle que soit la matière (laine mélangée, alpaga, cachemire, coton…), la maille – côtelée ou non – ne doit pas être trop lâche mais bien resserrée. Elle ne doit « accrocher » vos courbes au niveau du ventre et des fesses mais au contraire envelopper vos formes.
– une couleur qui vous plaît : marine, vert sapin, gris souris, rouge qui claque… peu importe. Mais surtout, fuyez l’acrylique qui brille (ultra cheap). La « laine » (même si le pourcentage est faible sur l’étiquette de composition doit être mate.
– un col arrondi, cheminée ou roulé : attention au col bénitier qui encombre le buste
– des détails discrets : mailles plates ou torsadées, manches raglan avec un peu de volume, manche ballon…

Important : essayez plusieurs modèles du même style jusqu’à trouver le bon rendu sur vous. Ça se joue beaucoup sur la matière (il y a maille et maille) et la longueur.

Variante + casual : la robe sweat à porter avec des gros bottillons

Et si vous n’aimez pas la forme « pull », visez une coupe plus proche d’une robe, avec une taille marquée et une jupe en forme.

La robe pull est-elle seyante ?

Pas toujours.
– Trop stretch et près du corps, elles risquent de mettre l’accent sur ce que vous n’avez pas envie de mettre en valeur.
– Trop fines et molles, elle affadissent l’allure, surtout si vous vous plaignez de manquer de fesses.

Encore une fois, les mailles épaisses, consistantes mais moelleuses sont souvent les plus sympathiques avec la silhouette. Droites et légèrement amples, elles enveloppent bien les courbes généreuses sans ajouter de volume.

Et, je me répète, la longueur est très importante, quelques centimètres en plus ou en moins peuvent tout changer. Et la longueur maxi n’est pas réservée aux grandes ! Le mi-genou est bien plus compliqué.

La robe-pull se porte avec quoi ?

Sûrement pas avec des collants fins, ni avec des escarpins.
Plutôt avec des grandes chaussettes, des collants semi-opaques ou des collants en laine + absolument toutes les chaussures d’hiver.

Par-dessus, si vous êtes très frileuse, ajoutez un de ces petits gilets matelassées ou « moumoute » sans manches.
Côté manteau, elle supporte tous les styles (doudoune, caban, pardessus volumineux…). Y compris dans sa version longue (elle peut dépasser d’un manteau sans faire désordre).

Je me demande si vous avez trouvé la vôtre.

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