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Je peux (encore) la santiag ?

Mes bottines Eponyme (fabriquées avec soin à la main au Portugal en édition limitée numérotée de 1 à 100, je porte le n°33) – chaussettes Bleu Forêt
Doutant à tort de votre intérêt pour ces bottes star de l’hiver 22/23, j’ai hésité à leur consacrer un article. Trop clivantes ?  Vos réactions enthousiasmes après mon intervention au 19/45 de M6 puis un sondage Instagram sans équivoque (vous les adorez) ont fini par me convaincre. La botte de cowboy vous passionne et vous questionne ! Moi qui en porte depuis toujours (je préfère la version basse), je suis donc ravie de répondre à vos interrogations.
Comment choisir ses santiags ?

Si vous n’avez pas froid aux yeux, rapprochez-vous du modèle originel : tige haute, découpes flammes qui décorent le pied, bout pointu et talon biseauté. Celles qui l’osent, l’aiment en version bicolore, irisée, blanche et parfois foldingue.

Pas de demi-mesure, elles ne passent pas inaperçues mais c’est comme ça que la tendance les aime cette saison !

Vous pouvez dénicher des modèles classiques, bien patinées ou légèrement revisitées en friperies ou dans des boutiques dédiées (El Paso).

Vous avez le droit de préférer une version épurée : tige basse (à quelques petits centimètres au-dessus de la cheville), museau en amande, talon cubain (= pente très légère vers l’avant), surpiqûres ton sur ton, fioritures minimalistes…
Côté couleur, misez sur une teinte accommodante (chocolat, bordeaux foncé, noir, cognac, cuir ou suede naturel). Un discret effet python est bienvenu.

On en trouve partout à tous les prix mais je vous recommande d’être attentive à la qualité du cuir : c’est elle qui fera la différence, le confort et le chic.

Et bien sûr, respectez votre style et votre personnalité. Pas question de vous sentir déguisée.

La boots western aime-t-elle toutes les morphologies ? 

En matière de vêtements et d’accessoires, il n’y a pas de règles universelles valables pour toutes. Ne croyez pas aux recettes ! Mais si vous n’êtes pas sûre de vous, évitez les bottes et bottines pataudes, avec un gros talon et une semelle qui déborde (ex : bottes blanches avec semelles noires). Celles-ci ont tendance à alourdir la silhouette.

Essayez différents styles sans a priori. Testez des hauteurs de fourche et de talons, des formes et des bouts plus ou moins pointus, des largeurs plus ou moins resserrées à la cheville.

Va-t-elle me couper la jambe ?Ce n’est pas parce que la botte vous grignote le mollet qu’elle risque de vous rapetisser ou de vous faire une « jambe poteau ». C’est une histoire d’équilibre à trouver entre la forme et la hauteur du talon et de la tige.

Il y a forcément un modèle compatible avec vos goûts et votre morphologie. Par exemple, si vous avez peur que vos boots vous « coupent » la jambe, comptez sur une tige qui épouse parfaitement vos courbes (contrairement à une bottine où le bas du mollet flotte).

Et puis tout dépend ce que vous portez : pantalon roulé, jupe mi-longue, robe courte… Observez l’ensemble.

Ça va avec tout les western boots ?

Pensez « dégaine » : ne construisez pas un look trop basique. Ou alors comptez sur elles pour amuser une tenue neutre style jean + pull loose.Ce sont des chaussures nerveuses, un peu frondeuses. Le genre qui vous donne envie de battre le pavé à grandes enjambées et de partir à la conquête du monde (je m’enflamme).

J’ai vu récemment dans les rues de Paris quelques exemples à ne pas suivre : 1) des santiags blanches trop massives associées à une jupe fluide imprimée noir et blanc, mi-mollet et à un chemisier crème satiné étroit = mauvaises combinaisons de matières et de vêtements + proportions hasardeuses, c’est loupé 2) des santiags hautes noires avec une jupe classique au-dessus du genou et… des collants chair = la botte western ne se mixe pas au vestiaire de bureau.

Avec quels pantalons marier la version botte ?

Certaines d’entre vous m’ont dit porter leurs santiags hautes avec un slim : même si dans le reportage M6, je prétends que, d’après la tendance, « tout ça, c’est fini », bien évidemment, vous avez le droit de continuer à les enfiler au-dessus de votre jean étroit.

Mais si vous voulez moderniser l’affaire, vous les associerez à un pantalon droit (jean « straight » façon cowboy), un pantalon large esprit neo tailleur ou une combi de pompiste. Le challenge : réussir à coincer tout ça dedans.
Plus simple : le pantalon bien long qui passe par-dessus.
Avec quelles robes / jupes porter des santiags montantes ?

Ce n’est qu’une question de style. Pas de bottes de cow-girl avec une jupette patineuse ou une robe à froufrous (sauf si vous pratiquez la country). Evitez aussi le décalage avec des looks trop classiques (jupe droite en flanelle, robe-pull…).

Sinon, elle n’est pas difficile ! Court, long, tout lui va.

Avec quels pantalons associer la version basse ?Vous avez le choix entre les mixer à un pantalon ample roulotté, un jean 7/8, un tailleur pantalon un peu oversizé ou laisser dépasser le museau d’un ourlet bien long.

En haut : une blouse bohème, un chemisier en soie, un blouson court ou un blazer.

Et la santiag basse, je la marie avec quelles robes ?

Comme le (très) court revient, elle s’entendra bien avec les jupes et robes mi-cuisses. Vous pouvez laisser dépasser des jolies chaussettes ton sur ton ou à motifs.

J’aime porter les miennes avec des robes imprimées (bohème, fleuries) et des jupes mi-longues (plissées ou fluides).

les fameuses « Tucson » de Roseanna
(ci-dessous avec du long)
Y’a plus qu’à essayer !! Ou pas…

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